BERNARD PERSON : VISION GLOBALE DE LA CONCEPTION



La demande HQE ne fait pas des émules que chez les écologistes militants. Plusieurs mairies d’orientations différentes lancent des concours à conception de bâtiments publics avec obligation de s’inscrire dans une démarche HQE.


Comme tout système, méthodologie ou procédure, l’exposé théorique de la démarche HQE peut être rébarbatif. Il nous a semblé plus vivant de l’évoquer à partir d’un projet réel en cours d’élaboration même si, du coup, l’exposé perdait de son caractère exhaustif. C’est au cours d’une réunion de travail réunissant l’architecte Bernard Person, le BET-HQE Solener, les responsables des services techniques de la ville de St Etienne du Rouvray et les restaurants municipaux représentés par M. Debruyne, que nous avons saisi de façon plus pratique les véritables enjeux d’une telle démarche.


Au départ, la démarche HQE permet de vérifier une bonne intégration des bâtiments dans leur environnement et dans leur contexte humain et écologique. Et cela en suivant 14 critères (voir tableau). La démarche, en prenant de la pratique, s’est simplifiée. «Au début, c’était plus de 50 points clés auxquels il fallait répondre», remarque Robert Blondy, architecte spécialisé dans le développement durable. Ces 14 points se regroupent autour de quatre grandes thématiques : celle du confort, celle de la santé, celle de l’éco-gestion et celle de l’éco-construction.


«Mais les 14 points ne trouvent pas les mêmes types de réponse selon les bâtiments étudiés», souligne Patrick Lepage, directeur des services techniques de la ville de Saint Etienne


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