UNE PROGRESSION SUR UN FOND DE HAUSSE DES PRIX



André Augagneur, président du Syneg, tout en notant que les chiffres de progression de l’activité du marché grandes cuisines ont été très positifs en 2000, fait remarquer que les hausses de prix ont participé à cette augmentation de chiffre. Plusieurs industriels ont appliqué des hausses de prix de deux fois 4 % ou de 7 %, ce qui, sur l’année, doit représenter près de 5 % d’augmentation. Les chiffres de progression doivent donc être pondérés de ces 5 %. D’autant que cette hausse des prix ne représentait qu’une compensation partielle des formidables hausses des coûts des matières premières, dont près de 100 % pour l’inox. En 2001, une pause de l’augmentation des prix de l’inox, voire un léger retrait, ne peut augurer d’une baisse des prix des matériels de grande cuisine car, au total, la hausse depuis dix-huit mois reste très forte et les prix de l’inox sont prévus à la hausse de nouveau à partir de mai. Dans le même temps, d’autres coûts n’ont cessé de progresser : transport, emballage, énergie ainsi que frais salariaux du fait des 35 heures. La rentabilité des entreprises, malgré les hausses de chiffre d’affaires, a dû souffrir, témoins les modifications de structures de plusieurs d’entre elles. Les hausses de prix ont été appliquées de façons différentes selon les acteurs du métier. Les importateurs, liés par des contrats à l’année, ne les ont que très peu répercutées. Leur pénétration


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