L’ENVOLÉE



Le choix de Pierre Brossat d’agrandir ses moyens de production en emménageant dans une nouvelle usine de 7 000 m2 construits s’est avéré particulièrement judicieux en 2000. En effet, l’envol de l’activité d’Electro Calorique à l’export a été tel que, déjà, les nouveaux moyens de production sont presque saturés. Après une progression de 13 % en 1999, la firme lyonnaise a augmenté son chiffre d’affaires en 2000 de près de 25 %. Un chiffre record. Les marchés allemands sur lesquels Pierre Brossat avait travaillé depuis huit ans ont accueilli très favorablement le choix technique du thermocontact pour la liaison froide. « Notre avance technologique nous permet de progresser dans ce pays sans dégrader nos marges.»


D’autres pays européens commencent à être de gros clients comme la Hollande, l’Autriche, la Suisse. Ne s’arrêtant pas là, le Canada et l’Afrique du Sud commencent à être intéressés par les matériels d’Electro Calorique. En ligne de mire, l’Australie et même les Etats-Unis à partir du Canada.


Pierre Brossat, devant une concurrence de prix trop vive, n’a pas voulu être trop agressif sur le marché français. Mais il pense y reprendre l’offensive grâce à des produits nouveaux qui vont sortir au second semestre.


Comme ses collègues industriels, il mesure le coût important du passage aux 35 heures et malgré un renforcement de son budget d’investissement machines, il considère que l’on n’a pas encore payé l’addition de cette mesure.


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