UNE ANNÉE CORRECTE



Avec 3 à 4 % de progression en valeur, le marché de la grande cuisine en 2003 s’est mieux porté que ce que veulent bien en dire les principaux acteurs.


Le début de l’année 2004 est plus difficile. Traditionnellement les élections, en particulier les régionales, provoquent chez les décideurs acheteurs, un réflexe de report des commandes et des projets dans les collectivités dépendantes des régions et départements. A cela s’ajoute, pour la restauration commerciale, l’attente d’une TVA qui n’arrive toujours pas. Les quelques bouffées d’oxygène du plan Raffarin ne suffiront pas à relancer l’investissement dans ce secteur.


En 2003, METRO est passé premier fournisseur de la restauration indépendante avec plus de 80 millions d’Euros (en effet, celui-ci ne fournit ni les collectivités ni les chaînes). Malgré le scepticisme de certains industriels, ce que nous annoncions dans nos colonnes est devenu une réalité.


Le groupe HORIS qui occupe près de 28 % du marché maintient ses positions alors que HOBART, seule des dix premières entreprises à ne pas progresser, continue à perdre des parts de marché. Il est vrai qu’avec un actionnaire exigeant une rétribution fixe importante ne tenant pas compte de la situation de l’entreprise, celle-ci est handicapée jusque dans son fonctionnement. En effet, elle est obligée de réduire fortement ses dépenses à court terme, ce qui l’handicape dans son développement de moyen terme. C’est bien connu, une entreprise qui n’investit pas régresse.


Chez


Il reste 10% de l’article à lire

Pas encore abonné ? Abonnez-vous !

Vous êtes abonné ? Connectez-vous