
En 2000, Enodis France et son patron, Francis Houpert, ont dû gérer de nombreux dossiers complexes. En plus du passage aux 35 heures et de l’explosion des prix de l’inox, problèmes auxquels toutes les autres sociétés françaises ont dû faire face plus ou moins bien, François Houpert a dû mener un changement de nom et d’image. « Enodis l’entreprise qui apporte des solutions globales sans perdre ses talents de spécialiste ; c’est tout un équilibre à conserver», remarque-t-il. Car Welbilt s’était construit sur des notoriétés de spécialistes. Si les 35 heures ont été très lourdes à absorber, nécessitant, surtout chez Guyon, des mises en places d’organisations nouvelles et une augmentation du parc de machines, François Houpert est assez satisfait de la façon dont il a pu passer ses augmentations de prix. « C’est la marge qui doit rester prioritaire dans la gestion d’une entreprise. Je n’ai pas voulu me jeter dans une course en avant.» D’autant que les matériels Enodis ont pâti aussi d’un dollar assez fort. Autre dossier difficile à gérer. Pour compenser tous ces handicaps au développement de chiffre d’affaires, Enodis a développé de nouveaux produits dans les grills pour fast food ou les chaînes. Guyon a bénéficié d’un marché porteur dans les équipements de gros bateaux, métier particulier qui nécessite un savoir-faire très solide.
En plus, les fours mixtes de Convotherm ont été lancés durant l’année. Enodis, au global, reste fort en hospitalier
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