
Pour Jacques Fouquet, la conjoncture française et la faiblesse de l’euro ont contribué largement aux progressions de chiffre d’affaires et au maintien de bonnes marges qui ont permis de dégager un excellent résultat après impôts.
Avec près de 60 % d’activité à l’export, le maintien d’un dollar à 7,20 F ou 7,40 F a largement aidé à une présence accrue au Moyen-Orient, aux Etats-Unis et en Asie. Parallèlement, en zone euro, les marchés anglais, allemand et du Benelux se sont bien maintenus.
La société Santos a souffert de l’augmentation des coûts de l’aluminium et du cuivre (moteurs électriques), mais n’a pu, comme dans les gros matériels, répercuter ces augmentations qu’à raison de 2,9 % seulement. « Les clients torréfacteurs, qui mettent à disposition des cafetières et des moulins à leurs clients, sont très sensibles aux augmentations de prix car cette dépense est liée à la promotion et non à l’activité elle-même», rappelle Jacques Fouquet. En France, la conjoncture très favorable de l’hôtellerie et des bars s’est répercutée dans les achats de petits matériels. «Aux Etats-Unis, le presse-fruits a connu un regain d’intérêt du fait d’un engouement pour les produits frais et les jus pressés au moment.»
Sur le plan international, Santos est gêné par les copies intégrales réalisées par la Chine avec des coûts de moules et de main-d’oeuvre extrêmement faibles. Preuve que toutes les industries peuvent être touchées un jour ou l’autre par ce phénomène handicapant à
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