UNE ANNÉE 2002 EN DEMI-TEINTE



Si, au début 2002, les industriels n’avaient qu’une visibilité très faible sur l’activité à venir, ils s’attendaient ou craignaient une baisse inquiétante. En fait, l’année n’a pas été aussi triste, malgré des événements redoublés. L’année 2003 débute avec les mêmes craintes et la même déficience de prévision.


Mais le phénomène nouveau est le décalage entre l’activité de la distribution et celle des industriels. Nous signalions d’ailleurs l’an dernier, à la même époque, le risque de voir la distribution s’approvisionner en direct auprès d’usines étrangères sans passer par les importateurs reconnus. Ce mouvement a pris de l’ampleur et l’on peut le mesurer à travers les chiffres d’affaires des entreprises.


Dans tous les secteurs économiques, cet affrontement entre industriels et distributeurs ne manque pas d’apparaître. Et il peut être dévastateur. Ce n’est pas encore le cas dans le secteur de la grande cuisine. Bien que la tendance à la concentration de la distribution soit favorable à son développement.


Seuls le renforcement de l’image de marque des industriels auprès de la clientèle finale et la sortie de produits nouveaux, performants et novateurs permettent d’enrayer cette tendance à l’importation directe. Celle-ci se développe en effet sur un terrain de banalisation des produits pour l’utilisateur.


Heureusement, le discours majoritaire des industriels tourne autour de la sortie de nouvelles gammes et de matériels pouvant donner à la restauration davantage d’efficacité et de productivité. Il reste à le faire savoir de


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