Une visibilité difficile

«E n 2008, le second semestre a consommé l’avance du premier semestre». La conjoncture est difficile, William Chaux en convient. Co-dirigeant de Patay avec Michel Dru (ils ont repris la société en 2006), il constate cependant que «les clients n’annulent pas forcément, ils reportent, évaluent leurs projets de façon plus précise, plus vigilante…» Outre l’activité Grande Cuisine (collectivités et CHR), Patay s’occupe de pesage, de petit matériel hôtelier et de fabrications inox (étuves traiteurs). Le siège se situe près de Roanne, complété par une agence à Saint Etienne.

Un SAV performant

La création d’un bureau d’études interne (en 2007) «nous permet d’avoir de plus gros chantiers. Les clients s’en félicitent, les commerciaux aussi. C’est véritablement un gain de temps sur un chantier, nous pouvons faire des projections en amont». Selon lui, c’est le secteur CHR qui a été le plus touché en 2008. Par contre, sur l’ensemble des marchés, «le SAV n’a jamais aussi bien fonctionné… Les clients préfèrent réparer plutôt que réinvestir». Les contrats de maintenance et d’entretien sont en progression continue en collectivités. «On constate une prise en charge de plus en plus importante de l’hygiène et de la sécurité alimentaire», poursuit-il. Patay travaille en gré à gré et en partie en appels d’offres pour les collectivités. Appels d’offres qui ne sont pas toujours très bien définis dans leur globalité, estime-t-il. Patay traite des marchés de collectivités jusqu’à 800/1 000 rationnaires, en municipal (scolaire, salles des fêtes…), maisons de