
Habitué à des croissances supérieures à 10 %, Winterhalter n’a pu assurer en 2003 qu’une croissance de 6,34 % du fait d’un marché moins actif en restauration commerciale. Les plus belles performances ont été enregistrées dans la gamme de lavage de verre sans essuyage du fait d’une expertise forte de la société sur ce créneau. Cette demande accrue de matériel par les restaurateurs correspond à une triple problématique : celle des économies de main-d’oeuvre, celle de l’image de propreté de l’établissement qui profite de la fiabilité du procédé et celle des économies de coûts annexes (casse, torchons). Les patrons de restaurants s’aperçoivent que le retour sur investissement de tels matériels se réalise sur une année alors que l’amortissement comptable peut s’étaler sur sept ans. Autre belle progression dans les ventes, celle des machines à capot en restauration commerciale.
En revanche, la position de leader de Winterhalter dans les lave-batterie ne lui a pas permis de gagner en parts de marché.
Au global, Christian Henry estime que plusieurs investissements ont été reportés de 2003 sur 2004, les restaurateurs ont préféré procéder à des remises en état de matériels qui auraient pu être changés. Parallèlement, des chaînes comme McDonald’s ont procédé à moins d’ouvertures que les années précédentes et ont fait durer leurs matériels plus longtemps. Winterhalter enregistre donc une progression de ses ventes en pièces détachées. L’année 2004 a débuté mollement, mais Christian Henry pressent une réouverture
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