Un ancien de Bonnet reprend Fricom

Olivier Bezault a repris en juin dernier la société d'installation Fricom, adhérente au GIF et basée à Saint Jean-de-la-Ruelle (Loiret). Olivier Bezault est un ancien de chez Bonnet, où il a travaillé huit ans. Débutant comme commercial, il a fini par prendre la direction de l'agence d'Orléans, «rattachée à la succursale de Paris Sud-Ouest», précise-t-il. En avril 2005, il quitte le groupe et rejoint quelque temps Alto Shaam, comme directeur des ventes Grands Comptes. Il intègrera Fricom en février 2006, exerçant quelques mois auprès de Xavier Communeau, jusqu'à que ce dernier quitte la société. Fricom l'a intéressé pour plusieurs raisons : «C'est une entreprise rattachée au groupement GIF qui est une excellente organisation. L'entreprise, qui a bientôt 60 ans d'existence, évolue sur des bases solides. D'ailleurs, elle a longtemps été leader sur son marché du Loiret. La relancer représente pour moi un beau challenge». Sa passion et sa con-naissance du métier devraient faire naître une vive émulation au sein de la société. Depuis novembre 2006, le siège d'Orléans dispose d'une «vraie»structure bureau d'études. En plus du Loiret, Olivier Bezault couvre une nouvelle zone, celle de l'Yonne. Il y a fait installer dès sa prise de fonctions, en juin dernier, une agence à Sens. Cette dernière emploie un responsable qui remplit également une fonction commerciale, ainsi qu'un technicien. L'agence comprendra un show-room, dont la construction doit être finalisée pour le printemps prochain. Le dirigeant prévoit encore l'implantation d'une agence à Montargis (Loiret) qui emploiera trois techniciens, dont le responsable. Avant qu'Olivier Bezault ne reprenne Fricom, la société souffrait d'une baisse continue de son chiffre d'affaires. En 2003, l'entreprise affichait une activité de 2,75 millions d'euros, en 2004 de 2,1 millions d'euros, en 2005 de 1,84 million d'euros. L'année 2006 a marqué un changement de tendance avec 2,3 millions d'euros de chiffre d'affaires. Pour 2007, le dirigeant souhaite atteindre les 2,8 millions d'euros. Outre la constitution d'une force de vente (renforcée prochainement par l'arrivée d'un commercial Grandes Cuisines), le dirigeant peut parier sur la motivation de ses équipes, dont il a décelé la passion au recrutement. Spécialiste des pianos sur mesure, Olivier Bezault va davantage faire conjuguer l'avenir de la société avec la restauration commerciale, Fricom étant auparavant essentiellement centré sur les collectivités.