«C onstruite en 1982, notre cuisine centrale du boulevard de l’Europe était de première génération et n’était plus adaptée aux impératifs industriels d’aujourd’hui», explique Thierry Velly, responsable des services périscolaires. «Il y a quatre ans, son état dégradé nous a conduit à demander un diagnostic et des préconisations, qui avaient été confiés au cabinet parisien Afhor-Omnires. Le choix se situait entre une restructuration sur place ou une construction neuve. Il est apparu que la première solution aurait coûté plus cher que du neuf, en moins pratique. Nous avons donc penché pour du neuf, à implanter à un endroit moins enclavé». La ville a choisi comme emplacement la zone d’activité du Vern qui se trouve sur la rocade nord, ce qui facilitait la desserte dans les deux sens, l’approvisionnement en matières premières et l’expédition des produits finis. «Nous avons ensuite désigné un assistant à maître d’ouvrage, qui fût une nouvelle fois Afhor. Il nous fallait une cuisine à la hauteur de nos besoins, 6 000 repas/jour, et qui ne soit pas surdimensionnée». Si la proportion des enfants qui déjeunent dans les écoles continue d’augmenter, l’effectif total des écoles a tendance à stagner. Inversement, le portage à domicile aux personnes âgées ne peut qu’augmenter. Vu l’évolution de la population concernée, le portage peut passer de 250 repas aujourd’hui au double dans trois ans.
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