Il faut le reconnaître, le marché de la grande cuisine est reparti depuis trois ans. Les années 1998 et 1999 auront été de bons crus grâce à la reprise des investissements en restauration commerciale. Reprise d’autant plus vigoureuse que les rénovations avaient été gelées depuis de nombreuses années et que la consommation en restauration hors foyer a été encore plus forte que la consommation générale de la population. La restauration collective n’a pas vraiment fléchi en termes d’installation et de rénovation, mais là, les habitudes de prix bradés prises durant la période de crise n’ont pu être abandonnées. Il est étonnant que, dans un marché de forte reprise, les clients finaux aient pu dicter leur prix. Preuve que la crise n’avait pas permis d’éliminer les entreprises chroniquement déficitaires, comme cela se passe dans de nombreux secteurs économiques. Les groupes industriels dans leur majorité ont vu leur chiffre d’affaires progresser encore de façon notable et leur marge se reconstituer grâce à la restauration commerciale. Mais, en pleine embellie, des nuages noirs se profilent à l’horizon. L’envolée du coût des matières premières, dont l’inox, risque de donner un sévère coup d’arrêt à cette reconstitution des marges, gage de la modernisation des entreprises. L’envolée des prix des matières premières accompagne souvent une forte reprise économique mondiale, mais, dans ce cas, il semble qu’elle ait pris de court la plupart des industriels et distributeurs installateurs. C’est dans la restauration collective que se posent les
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