PHILIPPE REVILLON – BOURGEAT L’EFFET POSITIF DES SYNERGIES



Bourgeat a connu une excellente année 2002 grâce à l’effet des synergies lié à son rapprochement avec la société Matfer. «Des synergies qui ont joué plus rapidement que prévu, surtout à l’export.» Les résultats d’exploitation ont été aussi au niveau d’une augmentation de plus de 10 % du chiffre d’affaires. Cette tendance très positive s’est poursuivie au premier trimestre 2003, avec un ralentissement perceptible à l’export en Allemagne et aux Etats-Unis.


Philippe Revillon attend une suite d’année 2003 assez morose, bien qu’il espère un rebond durant l’été. «Si l’on prévoit un effet de tour de vis des dépenses publiques, du fait des déficits budgétaires, on ne va pas voir des investissements en collectivité en progression. Nous ne devrions pas atteindre nos objectifs 2003.» Pourtant, la Grande-Bretagne et l’Espagne conservent une activité soutenue. Philippe Revillon prévoit aussi un effet perte de change avec la faiblesse du dollar.


En 2002, la progression n’a pas été due uniquement aux effets de produits nouveaux, l’ensemble de la gamme a connu un bon développement. Mais la marge de progression reste faible car Bourgeat est déjà leader sur son marché, et le marché français ne s’est pas développé. «C’est ce qui a justifié notre rapprochement avec Matfer, chercher la progression à l’export en partageant avec une autre structure les coûts de développement dans les pays étrangers.»


Il reste 10% de l’article à lire

Pas encore abonné ? Abonnez-vous !

Vous êtes abonné ? Connectez-vous