
Francis Luzin : Comment se situe le groupe Electrolux dans le concert des grands industriels sur le plan mondial ?
Rocco Di Bari : Il est difficile de mesurer exactement la place d’Electrolux par rapport à ses principaux concurrents. Chaque grand groupe développe des lignes de produits qui excèdent en partie le terrain de la grande cuisine proprement dit. Ce qui est sûr est que Enodis, Hobart, Electrolux et Carrier constituent le peloton de tête des grands intervenants mondiaux. Electrolux est le seul européen des quatre. Le Food Service d’Electrolux représente à peu près un chiffre d’affaires mondial de 600 millions d’euros (y compris les activités de Dito Sama). La plus grande partie de ce chiffre d’affaires, 80 %, est réalisée en Europe et 20 % à l’export. Notre présence aux Etats-Unis reste très modeste. Nous avons préféré nous développer dans un premier temps sur notre territoire, en incluant l’Europe de l’Est où nous enregistrons des taux de croissance importants.
FL : Quels sont les pays d’Europe où vous êtes le mieux implanté ?
RDB : Pour des raisons historiques en Italie et en Scandinavie où notre part de marché avoisine les 40 %. Nous sommes assez fortement implantés en Suisse avec 35 % de pénétration, en Espagne (plus de 20 %). Nous avons une place de leader au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il nous reste à gagner des parts de marché en
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