
Pour Jean-Bernard Labruquère, qui dirige la société Labruquère basée à Bayonne, l’année 2000 a été marquée par un « retour de l’investissement des CHR », ce qui a contribué à booster le chiffre d’affaires de certaines entreprises, comme la sienne, qui affiche un chiffre d’affaires de 17,2 millions de francs en 2000 (exercice clos au 30 septembre dernier), contre 14 millions de francs en 1999.
RETOUR DE L’INVESTISSEUR- UTILISATEUR
« Nous avions été sevrés de commandes de CHR pendant quelques années et tout le monde était sur les marchés publics, ce qui a entraîné une chute des prix et donc des marges », explique-t-il. Actuellement, « les marchés publics restent encore à des prix bas, mais ils vont avoir tendance à remonter ». Il les considère cependant « peu lucratifs » et constate avec satisfaction « le retour de l’investisseur-utilisateur », qui permet de « pouvoir défendre une qualité ou un prix ». En collectivités, certains interlocuteurs « sont sensibilisés à la qualité du matériel et au service », mais d’autres, regrette-t-il, « ne mettent pas les pieds dans une cuisine ».
Outre l’environnement favorable du marché et les performances propres à sa société, il attribue également la hausse de son chiffre d’affaires en 2000 à la politique du GIF, dont il assure la présidence. Une politique « résolument tournée vers les entreprises, les rendant plus compétitives et plus agressives sur le marché. (…) La vie d’un adhérent du GIF est étroitement liée à la vie du GIF lui-même ».
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