
Le marché a été en net redressement en 2000″, indique Xavier Baro, directeur général de HMI-Thirode, à ce poste depuis novembre dernier. « Cela s’est concrétisé surtout dans la première partie de l’année », ajoute-t-il, « avec une tendance au rafraîchissement en septembre. (…) Une partie des retards d’investissements a été comblée », mais il constate des « comportements plus frileux dûs à l’évolution de la conjonc- ture générale » (internet, nouvelles technologies, signes d’essoufflement de la croissance aux Etats-Unis, etc.).
UNE EXPÉRIENCE D’ENSEMBLIER
Il n’enregistre en tout cas « pas de différences notables entre les deux secteurs », la restauration commerciale et collective. HMI-Thirode, qui a réalisé un chiffre d’affaires 2000 « aux alentours de 600 millions de francs », soit « une très légère hausse par rapport à 1999 », a selon les termes de Xavier Baro « un métier d’ensemblier » (une « expérience » menée « depuis maintenant longtemps »), avec « un profil plutôt commercial que SAV ».
Cette année, un des objectifs de l’entreprise est de « jouer son rôle de leader. Nous avons la nécessité d’en être conscient ». Il faut « être plus sûr de soi, se débarrasser d’un complexe d’infériorité qui n’a pas lieu d’être. A titre d’exemple, HMI-Thirode vend 1 000 fours par an, a lancé il y a dix ans des formules de financement dont la location, et a été largement en avance là-dessus ».
L’ATOUT DES IMPLANTATIONS LOCALES
Outre les produits du groupe, un des points forts de l’entreprise est également son implantation locale, avec une quarantaine
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