
Le marché est toujours aussi imprévisible, avec des délais d’instruction des dossiers encore rallongés», constate Pierre Dutoya, directeur général de Bonnet. «Il n’y a pas d’effondrement du marché, mais on ne voit pas non plus la sortie». Par ailleurs, «les grosses opérations sont de plus en plus recherchées, car elles permettent d’assurer du volume». Elles mettent donc en confrontation beaucoup de candidats, renforçant la concurrence. Une concurrence qui se révèle particulièrement importante sur la région parisienne, avec la venue d’«acteurs extérieurs à la région parisienne». Les marchés «sont de plus en plus compliqués», estime-t-il, «avec un poids de la fonction achat, de l’acheteur, et donc du prix». C’est le cas en restauration collective, mais aussi en restauration hôtelière de luxe, où il «prend une importance qu’il n’avait pas jusque-là». Et l’activité de service, qui est depuis longtemps «au coeur de la stratégie de Bonnet», est «aujourd’hui de plus en plus partagée par d’autres installateurs, ce qui nous oblige à être réactif, à augmenter notre niveau de qualité». Un axe fort est la modernisation de «tous nos process de communication», pour réorienter cette dernière vers le «bénéfice utilisateur» : charte graphique et logo retravaillés, CD-rom catalogue/fiches techniques… Bonnet a vu passer un premier trimestre 2004 «très dynamique en terme de commandes», même si le chiffre d’affaires était stationnaire. Puis le groupe a connu «un tassement jusqu’à la fin de l’été, avec ensuite une reprise
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