Un établissement intégré dans une démarche fortement écologique


Le projet du lycée Kyoto date de 2004. Il a pris corps avec l’arrivée de Ségolène Royal à la tête de la région Poitou-Charentes lorsque Jean-Pierre Raffarin qui avait lancé le concours dans la région est devenu premier ministre. L’idée était de réaliser un ensemble écologiquement propre en rassemblant le lycée hôtelier de Poitiers et le lycée agricole de Chasseneuil-du-Poitou. Les travaux ont été dirigés par le cabinet d’architectes SCAU. En septembre 2009, les élèves s’installaient dans cet établissement précurseur en matière d’économie d’énergie. Le bâtiment principal dont bénéficient tous les élèves fonctionne sans énergies fossiles. Sur une surface totale de 16 500 m2, 1 000 m2 de panneaux photovoltaïques produisent chauffage et éclairage. Une cuve de 1 000 m3 stocke l’eau qui est chauffée par l’incinérateur voisin de Saint-Eloi.



Le stockage froid et sec


Une enveloppe isolante entoure le bâtiment, et les murs de béton conservent chaleur ou fraîcheur en fonction de la saison. L’électricité et le chauffage produits par les panneaux sont complétés par une cogénération à partir d’huile de colza. Ces panneaux photovoltaïques n’étant pas suffisants pour couvrir l’ensemble des dépenses énergétiques de l’établissement, la partie cuisine est contrainte d’utiliser du gaz. Mais le bureau d’études Cosyrest a soutenu la démarche de Haute Qualité Environnementale (HQE) en ne proposant que du matériel peu dispendieux en énergie. La consommation est de 5 kWh/m3/an, soit 12 fois moins de chauffage et 32 fois moins d’électricité qu’un lycée conforme aux normes


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