«Apeurés par cette crise qui se dessine depuis un an, certains se sont égarés et cherchent aujourd’hui leur voie. Tout cela va forcément amener une mutation dans notre domaine, d’autant plus que les nouvelles technologies de cuisson constituent des bouleversements dans les équipements de cuisine», observe Pierre Couvey. «Pour nous, Eurochef, le début 2008 a été difficile. Nous nous sommes posé des questions… Mais depuis longtemps déjà. Et c’est un travail de fonds qui a été mis en place tout au long de l’année 2008 pour appréhender au mieux 2009. C’est pourquoi notre plan d’action est opérationnel dès à présent. Liens renforcés, partenariats de qualité, nous respectons notre logique de proximité avec nos fournisseurs référencés. La qualité prime sur la quantité, d’ailleurs nos clients ne s’y trompent pas et nous encouragent, par leur fidélité à notre groupement, à poursuivre nos efforts. Eurochef aujourd’hui finalise sa couverture nationale. Nous avons actuellement 30 adhérents et 600 collaborateurs». Si le début 2008 a été difficile, la fin a cependant été «très active», estime Pierre Couvey. Il a, par ailleurs constaté que l’année passée a été plus bénéfique aux CHR alors qu’il prévoit en 2009 un retour des collectivités. Sur ce secteur comme en hôtellerie, la cuisson basse température, de nuit, prend de l’ampleur.
Qualité et performance
Avec les nouvelles technologies de cuisson, poursuit-il, «dans un restaurant de 50, 60 couverts, on ne trouve plus le piano comme avant, mais un four mixte, une plancha,
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