Entré modestement il y a vingt et un ans dans le paysage de l’équipement des grandes cuisines, Enodis n’a cessé de se développer sur des créneaux où on ne l’attendait pas. L’entreprise a pris des positions fortes et fait figure d’un des principaux acteurs du secteur. Une pérennité de plus de vingt ans place François Houpert dans une situation privilégiée et renforce son côté inoxydable. Il est passé à travers toutes les évolutions du marché et tous les actionnaires, menant sa barque à bon port, à savoir le développement régulier des marques dont il a la charge. Et cela en France comme dans le reste de l’Europe, responsabilité due à son traitement exemplaire du marché français.
Il vient d’ailleurs d’être chargé d’une mission supplémentaire : le marché britannique qui était détaché de la zone européenne par les anciens actionnaires anglais. Le groupe Enodis était originellement constitué par des rachats de marques et d’usines américaines par un fonds d’investissement américain. Puis il était tombé dans la dépendance d’un fonds anglais.
En France, à chacune des étapes de son développement, François Houpert fut l’ordonnateur de ces scénarios de progression, sachant mettre en valeur les avantages techniques des produits de chacune des marques spécialistes qui avaient été rassemblées dans un ensemble qui devenait de plus en plus cohérent.
Lancé par les friteuses Frymaster et leurs performances inégalées, il positionnait Garland et Cleveland dans l’univers des cuisines de collectivité d’abord, puis dans celui de la restauration commerciale.
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