
Le marché de l’extraction et de la ventilation est porteur, estime Philippe Bornet, le P-DG du Froid Bornet. «Car nous avons une obligation de résultats et des marges intéressantes. Aussi, quand nous pouvons en faire, nous en faisons. C’est une part importante de la cuisine». Mais si l’installateur de grandes cuisines affirme, comme d’autres, l’importance de ce lot dans les marchés, il souligne également que cette part des dossiers est soumise à divers aléas. Et en particulier à celui de l’attribution des marchés, qui écarte visiblement de plus en plus les installateurs des marchés de l’aération et de la ventilation.
«J’ai fait le constat que sur des gros dossiers, le chauffage, la plomberie et la ventilation revenaient sur le lot plomberie. C’est la même chose sur des dossiers conséquents en climatisation et en ventilation. Et les plombiers prennent du terrain sur les cuisinistes !» Ce constat, Philippe Bornet n’est pas le seul à l’avoir fait. «Une fois sur deux, la ventilation va sur le lot plomberie», recoupe Frédéric Estrade, le directeur technique de l’entreprise du même nom. «Et cela se retrouve plutôt dans les marchés importants.»
En ligne de mire, ce sont les plombiers et les entreprises de génie climatique qui sont montrés du doigt. Ceux-ci grignotent progressivement le marché de l’aération. Et si les installateurs de grandes cuisines peuvent récupérer l’installation des hottes, leurs prestations s’arrêtent souvent à la pose. «Dans les appels d’offres, les
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