LA CUISINE ENFIN SUR SES RAILS

Aux Hospices Civils de Lyon, onze sites (huit en liaison froide réfrigérée) assurent la fabrication de 6 160 000 repas par an dont 2 300 000 pour le personnel. Trente-cinq profils alimentaires différents existent compte tenu des régimes thérapeutiques, textures, confessions ou convictions. Vingt-deux lieux de restauration sont desservis et dans les unités de soins, on compte plus de trois cents offices alimentaires. Côté ressources humaines, la

fonction restauration mobilise plus de cinq cents personnes et cinquante diététiciennes dans les services de soins. Depuis plusieurs années, les Hospices Civils de Lyon se sont engagés dans une centralisation des lieux de production et une optimisation de la sécurité alimentaire. C’est ainsi qu’à l’hôpital de la Croix-Rousse, la cuisine qui datait de 1960, ne répondait plus aux normes en vigueur et nécessitait donc la mise en oeuvre d’un projet global permettant de faire entrer les techniques modernes de préparation des repas et de répondre à l’augmentation de l’activité.

La première étude de conception-réalisation pour un nouveau centre de restauration date de 1996. «Le projet fut bloqué par la Préfecture qui voulait que l’on établisse des lots séparés pour le centre de restauration, le magasin et la chambre mortuaire, alors qu’était prévu un ensemble global», précise l’actuel directeur Laurent Raisin Dadre. Il a donc fallu relancer la procédure. Fin 1996-début 1997, les Services Vétérinaires mettaient à nouveau la pression pour une remise aux normes complète et ce, dans un contexte