
L’année 2004 est peut-être en demi-teinte, plate et imprévisible, mais le marché ne s’est pas replié. Les installateurs doivent accepter comme normal un marché qui progresse de 2 % par an. En revanche, ce marché n’a pas recréé les conditions de réalisation de marges confortables.
L’économie a perdu depuis longtemps son caractère inflationniste et les conditions de la concurrence ont été solidement implantées tant sur les marchés publics que sur les marchés privés.
Le rythme des marchés publics s’est essoufflé et tend irrémédiablement vers les prix les plus bas.
Dans ce contexte, une tension est en train de s’installer entre distributeurs et industriels. Les distributeurs accusent les industriels de vouloir commercialiser leurs matériels en direct, alors même que le discours des industriels est de répéter qu’ils n’y pensent même pas. Dans le même temps, 
On sent comme un début d’éloignement entre ces deux groupes d’acteurs, qui ne pourrait qu’empirer si la concurrence devenait plus vive suite à un marché de la restauration plus dépressif.
De toutes les façons, les coûts de personnel pèsent sur les marges de la restauration tant publique que privée, celles-ci ne sont pas encore convaincues des bienfaits de la productivité. Les restaurateurs du public par idéologie et pressions syndicale et politique. Les restaurateurs du privé par manque de formation et de
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