
Dans ce genre de navire, il est impératif de n’installer qu’une seule cuisine, explique Stephane Dutruel, ingénieur à DCN Lorient et chef du chantier de construction. «Il en va de la sécurité en ce qui concerne l’accès aux friteuses, la ventilation forcée, l’extraction de fumée en cas d’incendie». La sécurité électrique est également prise en compte, avec un système de protection différentiel. Le bord fonctionne en 440 volts et 60 hertz, avec en plus quelques transformateurs pour servir certains appareils en 115 volts en courant alternatif ou du 24 volts en courant continu.
«Il a aussi fallu concentrer les installations pour éviter les circulations à travers le navire, en réduisant les distances entre les unités de travail elles-mêmes et entre celles-ci et les salles à manger. Cette organisation permet aussi de faciliter le service». Les vivres sont entrés par le pont d’envol de l’hélicoptère et transférées à un monte-charge qui les descend jusqu’aux cambuses. Ils sont ensuite ramenés au jour le jour par le même moyen à l’étage de l’unité centrale. L’ensemble est organisé sur deux niveaux. Au faux-pont, on trouve deux chambres froides positives et deux négatives à moins 24°, plus une soute à bière. Le pont principal héberge 
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