UNE FRANCE AU RALENTI

Les entreprises dynamiques vont chercher leurs ressources à l’étranger tant la France se montre immobile en matière d’investissements. Le constat est unanime et ce n’est pas Jacques Fouquet qui le démentira. Spécialiste de matériels pour caféterie en CHR, Santos réalise une grande partie de son chiffre d’affaires à l’export avec une forte progression de l’ordre de 60% en 2005, notamment sur des destinations telles que l’Europe de l’Est, le Moyen et l’Extrême Orient, les Etats-Unis et bien sûr l’Asie. «L’image de la France paie encore à l’étranger pour les petits matériels électriques de bars que nous représentons. Et notre entreprise se place.» Quant à la France, Jacques Fouquet estime qu’il s’agit d’un problème croissant de distribution. «Nous assistons à la disparition progressive de tous les petits revendeurs. Ce phénomène qui s’intensifie depuis environ 5 ans est lié à une conjoncture très mauvaise mais aussi à un manque de dynamisme et d’innovation de leur part. Résultat, la distribution se réorganise au profit de grandes enseignes telles que Chomette-Favor ou Metro. Par ailleurs ajoute-t-il, les distributeurs étrangers tendent de plus en plus à pénétrer le marché français, avec succès pour certains.» Et de déplorer sans cesse que l’innovation décolle à l’étranger, contrairement à la France où l’on en est encore à la râpe à fromage…

Quoi qu’il en soit, pour le marché français, Santos met actuellement l’accent sur le café avec un moulin tout automatique qui présente la