
: Quel est votre commentaire sur l’activité au niveau mondial du groupe Enodis ?
David Mc Culloch : Le groupe Enodis n’a pris son organisation actuelle que depuis six ans. C’est une structure en fait assez jeune. L’année 2006 aura été meilleure sur cette période. Pour l’ensemble de l’activité mondiale, la progression du chiffre d’affaires aura été de 11 % et celle des résultats de 40 %. En plus, cette progression a été répartie de façon équilibrée tant sur le plan géographique que selon les lignes de produit. Par ailleurs, il est intéressant de noter que cette année a connu dans la profession de gros rachats d’entreprises, ce qui amène à des concentrations. Mais personne n’était en mesure de finaliser une offre de rachat sur notre groupe du fait de sa bonne santé. En gardant notre indépendance, nous allons pouvoir continuer à nous développer autant par croissance interne que par croissance externe au moyen de rachats d’entreprises.
GG : Avez-vous des projets de ce type en France ?
DMC : L’an dernier, nous avons réalisé une acquisition en Espagne et ces semaines dernières nous venons d’annoncer le rachat d’une entreprise en Asie Fabristeel. En ce moment même, nous envisageons d’autres actions de développement. Dans l’idéal, nous aimerions investir 100 M$ chaque année pour les acquisitions mais cela n’est pas toujours facile. En plus de notre polarisation sur la croissance organique, nous sommes très axés sur l’innovation technologique,
Il reste 57% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Grandes Cuisines à partir de 30€
S'abonner