
Le bilan de l’activité de l’unité de production culinaire du CHU de Besançon, trois ans après sa restructuration, est présenté comme un large succès. La cuisine avait perdu son agrément en 1997, lorsqu’elle a envisagé une restructuration en misant sur la seule énergie électrique. Le respect des obligations en termes d’hygiène et de sécurité ont ainsi amené les gestionnaires à opter pour un certain nombre de réalisations. Avec l’électricité comme seule source d’énergie, l’unité de production culinaire de 1700 m2 sur deux étages, à quelques pas du CHU Jean Minjoz, a revu totalement sa manière de travailler. Sa réorganisation a commandé de nouvelles règles pour les 83 agents dont une dizaine est aujourd’hui affectée à la logistique. 5000 repas sont effectivement produits chaque jour avec les prestations adaptées à la spécificité de la clientèle (les régimes). L’opération aura coûté environ 9 millions de francs. 
Tout restructurer pour faire place à l’électricité
En 1997, le CHU de Besançon a véritablement fait table rase du fonctionnement précédent. La fabrication de repas, avec encore des agents de restauration devant un fourneau, était quasiment traditionnelle. Et les impératifs réglementaires d’hygiène et de sécurité n’étaient alors pas respectés. Dès lors, l’organisation générale comme les équipements ont été renouvelés. Des
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