
Plus les bureaux d’études sont poussés à prendre partie dans la concurrence des énergies et moins le débat leur semble clair. A la question lancinante : «Quelle est l’énergie la moins chère ?» ou à la question : «Quelle est la solution énergétique la moins chère ?» qui est plus large, les réponses s’orientent surtout vers une position molle du type : «Cela dépend de la situation et de l’historique.»
Manque de chiffres
Première constatation : les chiffres de comparaison véritablement convaincants manquent cruellement. Soit que les principaux opérateurs ne veuillent pas les diffuser pour ne pas entrer dans des polémiques trop vives, soit qu’une étude véritablement approfondie et scientifique ait découragé les opérateurs par son ampleur.
Pour Bernard Person, à la tête du plus gros cabinet d’architecte et bureau d’études pour la restauration collective, «les exemples chiffrés que nous avons, sont totalement théoriques, ce qu’il nous faut pour nous convaincre ce sont des analyses sur des exploitations existantes, exploitations mixtes afin que la comparaison soit fiable.» La seule analyse de ce type concerne malheureusement les cuisines d’un établissement à Yerres, en région parisienne, qui n’est plus en fonctionnement depuis deux ans.
«Lorsque j’ai questionné d’autres bureaux d’études qui affichaient des positions tranchées dans des colloques, et que je leur ai demandé de me communiquer ces chiffres précis, je n’ai jamais rien eu», continue Bernard Person, dont l’esprit critique est bien connu dans la profession.
Le poids de l’histoire
Au
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