Une politique inéluctable d’efficacité énergétique

Comment s’est portée la grande cuisine en 2013 ? « Le 1^er trimestre n’était pas bon, le reste de l’année a vu quelques améliorations, mais avec toujours des difficultés », observe Philippe Roy, secrétaire du Snefcca. « Selon les chiffres du Syneg, les fabricants vendent moins de matériel, il y a donc forcément moins d’installations. » Face aux carences sur le neuf, la maintenance compense en partie : « Si les exploitants ne changent pas leur cuisine, ils veulent que leur matériel dure, l’activité maintenance est donc moins catastrophique que le reste. » Les collectivités locales, les marchés publics constituent le segment qui a le plus « trinqué » en 2013… Pourtant, au sein du Snefcca, « nous pouvons faire la comparaison avec le froid commercial ou d’autres secteurs… et la grande cuisine ne s’en sort pas si mal ! » Il s’agit aussi de trouver de nouveaux axes de développement. « Dans l’avenir, notre profession va avoir une perspective intéressante grâce à l’efficacité énergétique. »

Vers une éco-prime
Les installateurs ont en effet « un rôle à jouer en termes de préconisations » sur les Certificats d’économie d’énergie (CEE), qui peuvent permettre de bénéficier d’une aide à la vente. « Au Snefcca, nous touchons le froid, les pompes à chaleur, où des fiches d’opérations standardisées permettent de générer des CEE monnayables, avec le versement d’une éco-prime. En cuisine, ce