Pour Hervé Giraud, co-dirigeant de Quiétalis, le marché est « globalement en baisse pour la 2e année consécutive. C’est une baisse conséquente, sans beaucoup d’espoir. Il y a un manque total d’investissement qui s’est étendu à tous les secteurs ». Et l’absence de dynamisme se révèle « même dans la maintenance », jusque-là plutôt épargnée. « Nous ressentons un durcissement significatif sur les prix, la recherche d’économie. Nous voyons même des appels d’offres sur les pièces détachées. Dans ce contexte de crise, des entreprises ont tendance à ne pas faire l’intégralité de leur travail, ce qui leur permet de réduire les coûts. Nous devons y faire face. » Sur ce marché atone, où la concurrence se renforce,
« certains faiseurs n’ont pas une vraie perception des coûts de maintenance » et tirent les prix vers le bas. Les difficultés sont « confirmées par de nombreux redressements judiciaires, qui ne touchent pas seulement les plus petites entreprises ».
Qualité de service
Pour les différentes filiales de Quiétalis, la question a été de savoir « comment ne pas subir la crise ? ». L’année 2014 s’est surtout traduite par « beaucoup plus de travail et d’énergie pour le même résultat. Nous avons consolidé le groupe, essayé de compenser les filiales dont l’activité était moins importante. Il faut désormais batailler sur les pièces détachées – ce qui est nouveau pour
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