5. Qu’en est-il de la formation et comment voyez-vous l’avenir de la profession ?

Grandes Cuisines

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G.SIR : Très positivement si nous arrivons à nous fédérer. Notre métier est maintenant structuré, c’est le résultat d’une implication forte des acteurs de notre branche. L’échange et le partage entre confrères sont des atouts que beaucoup de professions nous envient, mais ce qui pouvait paraître naturel pour nos générations (et les générations passées) doit être repris par les générations qui arrivent pour qu’ils deviennent eux-mêmes les acteurs de leur métier.  


FCO : Notre métier n’a que 25 ans d’existence (à part quelques pionniers) et se rend de plus en plus nécessaire avec le temps. Il y a encore de nombreuses conceptions sur lesquelles nous ne sommes pas présents, et si nous faisons la preuve de notre utilité, notre marché doit augmenter régulièrement. Mais que les jeunes ne rêvent pas trop, car pour le moment, les nouveaux entrants croissent plus vite que le marché.


TECNOREST : Trouver des collaborateurs est un sujet toujours complexe, vu le peu de filières de formation existantes, hors métiers de la restauration traditionnelle (cuisine et service). Le parcours personnel et l’expérience acquise sont déterminants dans nos métiers, en plus des motivations individuelles. L’avenir est difficile à imaginer avec certitude aujourd’hui, car le secteur évolue beaucoup. Certaines activités comme la restauration hospitalière sont confrontées aux réorganisations de territoires et beaucoup de composantes qui vont agir sur les fonctionnements ou les décisions futures ne sont pas connues.


SYLVAINE BOUQUEREL : Comme bon nombre de mes confrères,


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