Olivier Lupo, le gérant Sogeres de la cuisine de la clinique Beauregard de Marseille, aime le gaz. Comme beaucoup de cuisiniers professionnels, il se sent à l'aise avec cette énergie et apprécie cette maîtrise de la chaleur. Pourtant, le choix du gaz naturel n'a pas été fait uniquement pour lui faire plaisir. Il est le fruit d'une analyse de coût et d'investissement réalisée par les équipes techniques Sogeres dirigées par Nicolas Guerbe, 
architecte chef de projet, à la demande de la direction de la clinique.
Sogeres a repris le contrat de la cuisine de la clinique à la mi-1989 et a dû complètement refaire l'outil de production. L'enjeu était de taille : servir 500 couverts jour pour les 320 lits et la cafétéria de la clinique. Mais, en plus, il fut décidé que la cuisine devait servir en liaison froide 220 à 250 couverts 
pour un hôpital de 150 lits de la ville. Partant d'un outil flambant neuf, l'équipe Sogeres a proposé à la clinique une certification Iso 9002 afin de faciliter la recherche d'accréditation de l'établissement de santé. Le coût de la cuisine s'est monté à 6,5 MF, la totalité du matériel, des chambres froides, des sols, des plafonds et de la distribution ayant été remplacée. Aujourd'hui, peu d'établissements de santé de la région PACA 
sont aussi proches de la certification que la clinique Beauregard. Sur le plan de la gestion, l'économie réalisée par la solution gaz se monte à 40 000 F par an, soit 30 % de la facture initiale d'énergie. Les travaux ont été menés dans le cadre de la remise en conformité de la cuisine et la solution gaz n'était initialement pas prévue. Le coût des travaux de raccordement s'est monté à 100 
