Le FCSI, association internationale des consultants en restauration et hôtellerie, vient de faire paraître une plaquette européenne. Reprenant la présentation de la plaquette mondiale, elle est traduite dans chacune des langues des différents pays constituant le chapitre européen de l'association. Pour rappel, le FCSI est organisé autour de trois chapitres, celui de l'Amérique, couvrant les Etats-Unis, le Canada, et les Caraïbes, d'un total de 500 membres environ, ensuite, le chapitre européen qui couvre depuis un an également l'Afrique et le Moyen-Orient, pour un total de 500 membres, dont 50 en France, et dernier chapitre, celui de l'Asie-Océanie opérationnel depuis six ans. Cette plaquette anticipe une vaste opération de communication qui va être menée d'ici 2009. Le FCSI travaille plus spécifiquement à la promotion de la profession, auprès de la clientèle finale, du reste de la filière grande cuisine et des instances européennes. Sensible à développer une certaine harmonie avec les fabricants, l'association les accueille en tant que membres partenaires. Le but est également de favoriser l'échange d'informations. Le FCSI a vocation à organiser de nombreux rendez-vous entre adhérents pour faire partager les bonnes pratiques. Le FCSI France a par exemple reçu en octobre dernier 18 membres du FCSI Japon : «Ils ont fait une visite du lycée Jean de La Fontaine, Paris 16ème, et du chantier de la future cuisine centrale de Paris 18ème supervisée par BEGC». Une rencontre qui fait comprendre toute l'attraction que suscite la restauration française, dans sa globalité, vis-à-vis de l'étranger. Pourtant, et c'est bien paradoxal, les bureaux d'étude français sont peu présents en dehors de leurs frontières. Un mal partagé un peu partout dans l'hexagone, qui résulte d'un manque de maîtrise de la langue de Shakespeare. Au dernier congrès mondial du FCSI à Pékin (11 au 18 octobre), le pays a été peu représenté par la profession. Aujourd'hui, relève, Dominique Van Moerkercke, président du FCSI France, et responsable de la commission marketing européenne, le FCSI a une certaine visibilité. L'association commence par exemple à recevoir des demandes d'information de la part des donneurs d'ordre. Mais, il reste encore beaucoup de travail en la matière, car, comme il le rappelle, «les professionnels font beaucoup plus appel aux bureaux d'étude dans les autres pays européens qu'en France, où même dans la collectivité, nous ne sommes pas forcément sollicités», regrette-t-il. Le président déplore par exemple encore la non différenciation des spécialités de BE et d'installateur.
22 Mar 2009

