Ces derniers temps, le GIF se révèle beaucoup plus présent sur les salons professionnels qu’auparavant. Une raison à cela, «nous voulons véritablement nous positionner en interlocuteur crédible des utilisateurs», explique le président du groupement Jean-Bernard Labruquère. Car il détecte «une mise en danger» de la profession d’installateur face à la vente directe entre les constructeurs et les utilisateurs. Une tendance qui se renforce et qui selon lui «banalise leurs investissements»…
«Nous vendons des machines-outils, qui ont besoin d’une maintenance compétente, qualifiée et de proximité», souligne-t-il. «Les installateurs sont un maillon très important, notre positionnement est affirmé, nous ne sommes pas que des exécutants de sous-traitance, nous sommes de mieux en mieux structurés, cela ne peut que rassurer les utilisateurs». Travailler au travers d’un réseau d’installateurs, c’est dans «notre intérêt et dans le leur».
La plupart des installateurs offrent une maintenance sept jours sur sept, et «70 à 75 % des matériels installés le sont par des installateurs». Le GIF «représente 28 % du marché, les principaux groupements environ 60 %», auxquels s’ajoutent des sociétés indépendantes hors groupement. «Nous sommes une puissance économique incontournable, nous pesons de notre poids économique et technique».
Les utilisateurs sont donc gagnants à travers ce type de réseau. «Les constructeurs sont obligés de passer par nous», les installateurs ont maintenant une forte couverture géographique. Le GIF revendique des adhérents à moins d’une
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