Les travaux pour la rénovation complète de la cuisine du lycée général technologique et professionnel de Saint Joseph à Rodez, pour lesquels la société VGM (membre du GIF) à Sébazac Concoures dans l'Aveyron est intervenue, se sont déroulés en trois phases. La première a eu lieu en 2002. Elle a concerné la zone de cuisson ainsi que le self. En cuisson, l'équipement installé comprend un fourneau, deux sauteuses, deux marmites, un four 20 niveaux et quatre friteuses haut rendement gaz. La cuisine a par ailleurs récupéré un four Frima 20 niveaux. Le self s'est vu doter d'un nouveau point de restauration : «Disposé avec des mange-debout, ce point comprend une vitrine réfrigérée où l'on propose, entre autres, des sandwichs et des salades», explique Philippe Boutinayer de l'intendance. La deuxième tranche a porté sur la réalisation d'un laboratoire de préparation froide, avec un local de stockage et l'installation d'une nouvelle laverie avec une machine à avancement automatique. Les travaux ont eu lieu pendant l'été 2004. Un an plus tard débutait la troisième phase, qui s'est achevée en février dernier.
Les travaux ont conduit à l'implantation de la légumerie, des réserves sèches, des chambres froides ainsi que des vestiaires hommes et femmes. L'étalement dans le temps du chantier s'est fait pour des raisons financières, c'est-à-dire pour appliquer une répartition du coût sur trois exercices. Au final, tout aura été détruit et refait avec un cloisonnement des locaux pour la marche en avant. La cuisson a hérité de plus d'une hotte à induction, et la préparation froide d'un système VMC. «Il permet d'avoir une atmosphère permanente à 12°C». En salle, par contre, rien n'a changé. La distribution reste la même. Elle garde notamment cette configuration atypique avec la présence de deux rampes, l'une réservée aux collégiens et lycéens (l'établissement accueille 780 collégiens et 395 lycéens) et l'autre aux écoliers (278). Les élèves sont répartis dans deux salles distinctes et la salle des grands est encore découpée en deux zones pour séparer collégiens et lycéens. La demi-pension réalise un service quotidien d'environ 1 100 repas.
