Le groupement hospitalier Simone Veil dans le Val-d'Oise, réparti sur deux sites, Eaubonne et Montmorency, attend sa nouvelle cuisine centrale. Les travaux ont commencé au mois de mai dernier. Ce projet représente un investissement total de quelque 5,3 millions d'euros TTC, ce qui comprend la construction du bâtiment, l'installation du matériel et le réaménagement des offices. Produisant dans l'année 750 000 repas, le service de restauration fonctionne différemment sur les deux hôpitaux séparés de trois à quatre kilomètres. Sur Eaubonne qui va accueillir le nouvel outil culinaire, le service est en liaison chaude. Un système qui a trouvé ses limites, selon Francis Dyon, technicien supérieur hospitalier, au regard de la production que l'on peut estimer annuellement à 525 000 repas (pour 700 lits). Alors que sur Montmorency (350 lits), la restauration se fait en liaison froide via 10 points de distribution. L'idée du projet est donc d'harmoniser l'ensemble du service en le passant en liaison froide. A la maîtrise d'ouvrage, l'hôpital est entouré à l'assistance par Socofit et à la maîtrise d'oeuvre par Quidort Grandes Cuisines (Lyon). L'équipement de cuisine a été réparti en plusieurs lots, selon le souhait de Quidort. Une grosse partie de l'équipement va être installé par 3C (Saint-Denis).
06 Juil 2009