UNE CONCURRENCE ACCRUE



Pour Pierre Couvey, président d’EuroChef, le marché est toujours morose, pas forcément dans le volume d’affaires mais avec des difficultés en collectivités, un secteur de plus en plus concurrentiel. Le traditionnel l’est aussi. «Nous sommes attaqués de tous bords, l’Europe a ouvert ses frontières, la concurrence vient d’Espagne, de Belgique… On voit circuler des négociants qui commencent à inonder le marché français, surtout en restauration commerciale. Les sociétés de vente par correspondance se développent», et elles n’ont ni les mêmes structures ni les mêmes coûts de fonctionnement que les installateurs français. Ces derniers doivent donc renforcer leur image et la défense de leur profession, valoriser leur savoir-faire et le service qu’ils apportent.


VERS UNE DISTRIBUTION MODIFIÉE


Le groupement renforce son partenariat avec ses fournisseurs privilégiés et travaille sur son nouveau catalogue 2007-2008. EuroChef a également engagé une démarche soutenue auprès des grands comptes (par exemple avec Logis de France). Il a par ailleurs accueilli deux nouveaux adhérents sur le Nord et un en Bretagne. «Nous avons consolidé notre présence sur le marché et il nous manque encore quatre ou cinq adhérents pour avoir une couverture nationale complète». En 2005, le chiffre d’affaires global de l’ensemble des adhérents est en progression de 4 %. En 2006, «la distribution va se modifier» selon Pierre Couvey, «par un retour aux concessionnaires, par des exclusivités». Un point sur lequel EuroChef travaille.


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