En commandant un audit de la restauration universitaire au GIRA, cabinet privé qui conseille plutôt les industriels et les sociétés de restauration, Denis Lambert, sous-directeur des services de la vie étudiante du CNOUS, a pris un double risque. Celui de se mettre à dos les conservateurs de la restauration collective et celui d’effectuer une dépense importante qui ne soit pas suivie d’effets. Mais en matière de retour sur investissement, Denis Lambert est irréprochable. Il a autant le souci de l’efficacité de l’argent public investi qu’un conseiller en Bourse l’a de celui de ses clients. Il défend le service public avec modernité. Arrivé il y a trois ans à son poste après une carrière complète, il était passé par les cuisines du CNOUS de Nancy, l’intendance d’un grand lycée et la direction du CROUS de Saint-Etienne. Connaissant le sujet parfaitement, il a créé une cellule d’expertise des investissements en restauration qu’il a confiée à Dominique Francon. Celui-ci, ingénieur et vétérinaire à la fois, a travaillé pour la restauration de l’armée de terre puis a intégré Sodexho et le cabinet Ecker, la plus importante structure française de bureau d’études en restauration de collectivité.
Pas étonnant qu’une telle équipe se soit saisie du délicat problème de la baisse de fréquentation des RU constatée il y a trois ans. Quatre millions de repas perdus en trois ans ; à l’époque, ce fut un coup de semonce. «La majorité des
Il reste 60% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Grandes Cuisines à partir de 30€
S'abonner