HORIS DÉFENSE DE L’INDUSTRIE EUROPÉENNE



Georges Golan : L’EFCEM peut paraître une institution un peu lointaine par rapport aux problèmes des industriels et des installateurs de la grande cuisine en France. Quelle est son utilité ?


Thierry Brener : L’EFCEM est l’interlocuteur privilégié de la commission de Bruxelles. C’est à elle de faire valoir les intérêts des industriels européens et d’informer la Commission de Bruxelles avant que celle-ci édicte des réglementations qui peuvent changer la vie des industriels, des installateurs et, par contrecoup, celle de la profession de la restauration.


Il faut être très conscient que, au niveau européen, la représentation nationale n’est pas autorisée. Un syndicat national n’a pas le statut pour se prévaloir d’une représentation auprès de la commission. Il ne peut venir exposer ses problèmes, même fondés, auprès de cette commission. Seul est admis à le faire un syndicat européen qui représente des syndicats nationaux et non des entreprises. Au sein de l’EFCEM, la commission technique travaille sur les réglementations européennes et le Comité Directeur décide de la stratégie qu’il faut défendre.


GG : Vous venez d’être élu président, quelles ont été vos actions ?


TB : J’ai, en accord avec le Comité Directeur, signé un accord avec l’Orgalime, organisation de lobbying européen doté d’équipes importantes (quelques centaines de personnes), qui intervient sur de nombreux dossiers. La présidente de l’Orgalime est l’ancienne présidente de la Fédération des Industries Métallurgiques en France. Avec l’EFCEM l’Orgalime va définir, dans les réglementations européennes, ce


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