«C onquérir des parts de marché en France et y devenir le numéro un sur le secteur du matériel professionnel de cuisine fin 2010», la politique était «très ambitieuse», reconnaît Philippe Zavattiero, président d’Electrolux Professionnel. Et elle l’est toujours… Avant de lancer son Nouvel Horizon, Electrolux «a pris conscience qu’il devait réussir à trouver une place plus juste en France, compte tenu de sa position dominante en Europe». En 2007, la première étape a consisté à arrêter la marque Zanussi sous cette dénomination, et à convertir les produits en Electrolux. «Zanussi représentait alors 80 % de notre chiffre d’affaires», mais la «substitution» s’est faite plutôt facilement selon lui. Aujourd’hui, «nous avons une seule marque leader, Electrolux, puis deux marques spécialistes. Dito Electrolux et Molteni, en enfin une autre marque, historique, Zanussi, qui perdure dans certains pays comme l’Italie ou l’Espagne, mais ne sera plus développée par le groupe». Fin 2008, une deuxième phase était entreprise : «notre nouvelle politique de distribution, avec la mise en place d’un réseau dédié Electrolux». La conséquence ? «Certains distributeurs sont sortis de groupements et nous avons réussi un mouvement de 60 % de notre chiffre d’affaires». Electrolux a fait le choix d’en réduire le nombre et de privilégier un véritable partenariat (sans exclusivité, tient toutefois à souligner le groupe), à la fois entre l’industriel et les installateurs, mais aussi entre les installateurs eux-mêmes. La sortie du catalogue 2009-2010, premier du genre, en est la
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