Spécial n°100
A l’occasion de ce 100ème numéro de Grandes Cuisines, Paul Montaigut de Restauration Conseil revient sur les faits marquants de sa profession et la place des bureaux d’études spécialisés.
«Depuis la fin des années 90, nous assistons à une structuration progressive et à une professionnalisation très notable des bureaux d’études restauration», constate Paul Montaigut (Restauration Conseil). Leurs rôles de concepteur et de conseil en ont fait des acteurs «incontournables dans la grande cuisine. Ils sont désormais un maillon essentiel de la chaîne». Plusieurs étapes ont jalonné cette évolution, comme la création fin 2001 du syndicat CICF Restauration et Hôtellerie («la CICF représente bien l’ingénierie de nos métiers»), né de la fusion de deux syndicats, le Syncosyr et le Synairh. S’y ajoute «l’appui des trois qualifications OPQIBI, qui n’existaient pas il y a 15 ans. Instruites par la profession, ces qualifications fonctionnent bien». L’association FCSI, qui a des entités mondiale, européenne et française, est également un relais et une vitrine importants. Le FCSI France compte plus d’une vingtaine de membres, auxquels s’ajoutent les partenaires, et reçoit «des demandes d’adhésion régulières».
Renforcement des règles d’hygiène
L’Ireco, formation en ingénierie de restauration, démarre sa 8ème session début octobre à Grenoble. «Cette école a déjà formé une cinquantaine de jeunes, qui travaillent aujourd’hui dans des bureaux d’études indépendants, de sociétés de restauration, etc». C’est un point-clé pour cette «profession inventée il y a
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