Le Syneg s’est réuni le 4 mai dernier lors d’une AG extraordinaire à la Maison de la Mécanique à Courbevoie (Hauts-de-Seine).
L’occasion pour d’annoncer sa fusion avec le syndicat de l’Unitam (Syndicat national des industriels, des arts de la table, des arts ménagers et des activités connexes et annexes), pour devenir ensemble le Synetam, Union des fabricants d’équipements et d’ustensiles pour la restauration et les arts culinaires. Ils prennent alors la forme d’un syndicat unique, avec de nouveaux statuts, qui endosse une nouvelle identité.
Ensemble, ils représentent ainsi 87 fabricants réalisant un CA de 1,5 milliard d’euros et employant 7 000 personnes. « Nos adhérents sont tous des fabricants établis en France ou éventuellement des filiales d’entreprises internationales qui sont dans les domaines des équipements pour la restauration collective et commerciale, dans le domaine des ustensiles de cuisine, des arts culinaires et dans la blanchisserie et les conduits de fumée », soulignait Pierre Marcel, ex-Syneg et désormais nouveau président du Synetam.
Avec Guilhem Pinault, qui en devient le vice-président, ils déclaraient qu’« en fusionnant, nous gagnons en puissance et en influence. Le Synetam est structuré comme doit l’être un syndicat professionnel, mais conserve la souplesse d’une organisation à taille humaine. Optimisé sur le plan des moyens matériels, Synetam apporte de nouveaux bénéfices, soit par addition des points forts des syndicats d’origine, soit par création de nouvelles valeurs ajoutées. Notre but est de fournir un maximum de services à nos adhérents, et d’être l’interlocuteur qualifié des parties prenantes de la filière ».
10 engagements clés
Cette décision, mûrement réfléchie, repose notamment sur le constat qu’il existait une continuité évidente entre les 2 syndicats, mais aussi sur leur fait que leurs expertises sont complémentaires, notamment sur de grands sujets (contenants réemployables, PFAS, matières premières…).
Le Synetam s’est par ailleurs engagé sur 10 points clés :
– Rassembler, défendre et promouvoir les équipementiers de la restauration et des arts culinaires ;
– Favoriser le rapprochement des points de vue entre les adhérents et entre leur secteur et les acteurs de la filière ;
– Être force de proposition auprès des pouvoirs publics, du parlement, des parties prenantes et des relais d’opinion en relation avec leur industrie ;
– Contribuer plus efficacement à la vie réglementaire et technique de la filière ;
– Développer une stratégie export commune ;
– Favoriser l’innovation dans toutes les dimensions de l’entreprise ;
– Organiser la RSE de la filière ;
– Observer et mesurer les marchés;
– Être l’interlocuteur des organisateurs de salons;
– Dégager des moyens pour intégrer dans le syndicat de nouvelles ressources humaines et de nouveaux services au bénéfice de l’adhérent.
N.G
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