La qualité environnementale des bâtiments s’inscrit dans une réflexion qui a connu plusieurs étapes, avec à l’origine le Sommet de la Terre à Rio en 1992. Il apparaît alors que les bâtiments résidentiels et tertiaires génèrent, au niveau mondial, 25 % des émissions de CO2. En 1996 est créée l’association HQEÆ, qui regroupe les différents acteurs de la construction. La démarche de Haute Qualité Environnementale est une démarche de «management de projet visant à obtenir la qualité environnementale d’une opération de construction ou de réhabilitation». Elle est fondée sur deux piliers, d’une part le Système de management environnemental (SME) et d’autre part la Qualité environnementale du bâtiment (QEB). Cette dernière regroupe quatorze cibles, réparties dans deux domaines (intérieur et extérieur) et quatre familles (voir tableau ci-dessous). C’est avant tout une base, précise Thierry Lacroix, «certains maîtres d’ouvrage peuvent en mettre dix-sept».
Pourquoi une certification HQE ? Depuis 1997, il y a eu des opérations programmées HQE, mais avec parfois des contre-performances. Le souhait de mettre en place une certification d’opération HQEÆ tertiaire par le CSTB (Centre de recherche, de consultance, d’évaluation et de diffusion du savoir(1)) est motivé par le souhait de «crédibiliser la démarche, de valoriser les bonnes opérations». Un appel à projets
ADEME a été lancé en 2002, les référentiels – référentiel SMO (Système de management de l’opération) et référentiel
