Depuis 2001, date de reprise d’Inoxyform par ses cadres, la société fondée en 1974 et qui était entrée dans l’orbite d’Hobart de 1990 à 1999, Maïté Joseph et ses deux collaborateurs principaux ont dû rebâtir totalement un service commercial et une approche technique qui permettent une reprise significative de parts du marché français. En effet, Inoxyform, qui était jusqu’en 1990 la première entreprise d’inox pour grande cuisine française, avait perdu son autonomie commerciale devenant une usine de sous-traitance pour le groupe américain. C’est à cette époque qu’elle s’était mise à fabriquer pour les marchés anglais, hollandais, belges et allemands. En 2001, la commercialisation fut reprise par J.-L. Dubroca qui se mit à recréer une notoriété pour la société qui fut parmi les plus brillantes de son secteur. Heureusement, la marque avait gardé une présence dans l’esprit des bureaux d’études et des installateurs. La politique d’Inoxyform fut clairement orientée sur une distribution uniquement dévolue aux installateurs.
La reprise s’amorçait donc, mais sur un marché qui n’avait cessé d’évoluer. Les équipements basiques d’inox n’ont cessé de connaître une baisse des prix sous la pression des appels d’offres et d’un appel croissant aux matériels fabriqués dans les pays de l’Est ou de la Turquie. Inoxyform avec ses charges salariales françaises s’investit totalement sur le marché des équipements sur mesure, avec innovation technique et amélioration esthétique. Mais il est alors difficile de toucher la clientèle des écoles, collèges et lycées, essentiellement motivée par le prix.
Pourtant,