On s’y attendait un peu car les périodes fastes ne peuvent durer indéfiniment. Le marché des matériels de Grandes Cuisines avait connu trois ou quatre belles années. Tirées par un tourisme en ébullition depuis 1998, l’hôtellerie et la restauration commerciale avaient reconstitué leurs marges et s’étaient lancées dans des investissements. De quoi permettre de détendre la pression sur les prix de vente, d’autant que les commandes publiques liées à la collectivité n’avaient pas accusé de baisse. L’année 2001 avait bien débuté pour la plupart des industriels. Malheureusement, la conjoncture s’est inversée après l’été et le quatrième trimestre plongea la plupart des industriels dans une profonde morosité. Une grande partie, voire la totalité de l’avance prise sur l’année précédente, a fondu en l’espace de trois mois.
Les événements politiques internationaux de septembre n’expliquant pas tout, comme la crise de 1991 ne se résumait pas à la seule guerre du Golfe. On ne peut nier