Cette année encore, l’évolution du chiffre d’affaires d’Enodis ne donne pas une image fidèle de sa performance réelle en France. Les 5 % de baisse globale sont composés de chiffres très contrastés. D’une part, la fermeture de Guyon, entreprise d’inox, entraîne une forte baisse de chiffre d’affaires. Cette fermeture renvoie d’ailleurs à un problème plus vaste, celui de la compétitivité des outils industriels français pour des produits n’ayant pas de fort avantage technologique. L’inox installé dans les cuisines professionnelles est en voie de délocalisation un peu partout en France.
«En fermant Guyon, nous n’avons pas uniquement supprimé une source de pertes mais, sur nos matériels inox, nous avons gagné en flexibilité et en réactivité. La rigidité du comportement de l’usine française nous freinait dans notre développement.» D’autre part, pour ses produits les plus techniques : fours, induction, chariot, Enodis a connu en 2004 une hausse de 20 % de son chiffre d’affaires. Les ventes de matériels traditionnels ont été assez stables, mais ceux-ci, devant la montée forte et régulière des matériels les plus techniques, représentent une part de plus en plus restreinte du chiffre d’affaires global. En 2005, la tendance s’accentue avec une progression des fours Convotherm, des inductions et des marmites Garland. Viendront s’ajouter dans les chiffres de 2005 la montée en puissance des toutes nouvelles cellules de refroidissement Convochill, totalement compatibles avec les fours Convotherm, ainsi que celle de l’innovante Pasta Station de