L’un des points essentiels de l’actualité du Syneg qu’a abordé son Président, c’est le travail mené avec le Cetim (Centre technique des industries mécaniques) sur la qualité des aciers ferritiques en tant que possibles substituants des aciers inoxydables austénitiques. Thierry Brener en a présenté les dernières conclusions (voir encadré) non avec un avec humour en soulignant qu’il avait soutenu exactement le contraire pendant 50 ans. Une manière également de reconnaître la réalité du changement : «le monde évolue et aujourd’hui nous pouvons dire qu’il est plus que probable qu’un certain nombre de constructeurs vont s’orienter sur les aciers ferritiques. Certains bureaux d’études ont refusé à juste titre des commandes passées en 304 et livrées en d’autres métaux, mais maintenant, les cahiers des charges vont se mettre à changer».
Le panorama général de la profession
Au-delà de ce point précis, Thierry Brener a dressé un panorama général des chantiers de la profession. Le premier évoqué a été celui du développement durable : «on va demander aux matériels de cuisine des performances énergétiques de plus en plus grandes, avec des consommations, d’eau, d’électricité, de gaz, de moins en moins importantes.». Autre réalité pour la profession, celle de la concentration «qui a forcément des effets de masse, même si chacun tend à dire que toutes ces sociétés sont indépendantes, on sait bien qu’il y a chez elles des obligations de groupes».
Suivi de la réglementation
La complexité de la réglementation a été également au coeur du