Jean-Luc Chiron a ressenti directement la compression des budgets dans la restauration de collectivités autogérées. «Même lorsque nos clients sont convaincus de l’utilité de nos produits qu’ils connaissent bien, ils peuvent être empêchés de passer les commandes à cause d’une politique budgétaire très restrictive.» Pour garantir une faible progression de 1,5 % de son chiffre d’affaires – sans hausse de prix -, l’entreprise a dû redoubler d’efforts. «On a même vu des cuisines dont certains matériels étaient en panne ne pas pouvoir être réparées.»
Les produits qui ont bien résisté à cette pression à la baisse du marché sont les Sanipousse 2 (échantillons témoins) ainsi que les vêtements de protection du froid. Le nouveau produit – étiquettes pour la traçabilité des bacs gastros stockés en chambre froide – a été aussi bien accepté par la clientèle.
Jean-Luc Chiron table aussi sur la réussite d’un tout nouveau produit, le tapis de décontamination, qui, placé à l’entrée des cuisines, permet de capter les particules contaminantes de souliers ou de roues de chariots.
Les innovations de Sanipousse, basées sur l’utilisation, pour les cuisines, de nouvelles technologies utilisées dans un tout autre secteur, s’avèrent payantes pour diversifier l’offre de l’entreprise.
