L’entreprise Bourgeois, au statut de coopérative, a vécu une histoire haute en couleur, animée depuis plus de 20 ans par son PDG Jean-Charles Violli. C’est d’ailleurs ce dernier qui a choisi son successeur en 2005 en la personne de Guy Babolat, ancien de la Fédération des Entreprises Coopératives de Rhône-Alpes. Arrivé en avril 2005, Guy Babolat eut pour mission en tant que Directeur général de redonner à l’entreprise une assise financière qu’elle était en train de perdre. D’où l’importance de la cession des actifs de l’usine de Villefranche (héritée de Bonnet) et la rediscussion de concours bancaires à moyen terme. Cette restructuration financière devait aussi s’accompagner d’une restructuration touchant les effectifs salariés.
Se recentrer sur la marque Bourgeois
L’ensemble de ces tâches permit une remise à flot de Bourgeois. Guy Babolat prit alors le poste de PDG en janvier 2006, toutes les composantes de l’entreprise ayant été remises à plat. Une base pour relancer une politique de développement. Aujourd’hui le PDG de Bourgeois organise son commerce grâce à une réflexion davantage tournée vers le marché. «Le passé avait donné à cette entreprise un fort encrage industriel et de production, et des réflexes de sous-traitant. Aujourd’hui, les gammes et la marque Bourgeois doivent être perçues avec une bonne notoriété par la clientèle.» D’où un recentrage sur la marque Bourgeois. Là encore l’histoire avait amené l’entreprise a continuer la commercialisation de marques différentes, qui, si elles avaient une justification passée, brouillaient la notoriété