L’un des derniers projets de centralisation des repas à grande échelle va se faire selon un marché peu courant de conception/restauration. Tel est le mode opératoire qu’a choisi la mairie de Villeurbanne, l’une des rares grandes villes (5000 repas/jour) à fonctionner encore sans cuisine centrale. La conception-restauration a été privilégiée pour plus du sûreté en termes de tenue des délais et de maintien des prix, et comme l’évoque le responsable Thierry Audemard, «au jour d’aujourd’hui, les délais sont tenus». Le chantier devrait ainsi comme prévu débuter fin 2008 pour une livraison fin 2009. Certes, le coût est plus élevé avec un budget total pour la construction de la cuisine de 3,757 millions d’euros (valeur octobre 2007). Le matériel de cuisine des offices a été acheté en même temps que celui de la future unité centrale (1,1 million d’euros) afin de jouer sur les volumes, contrebalançant d’autant le renchérissement du budget. Le chantier s’accompagne de la transformation en offices des cuisines des restaurants scolaires (24), crèches (13) et résidences de personnes âgées.
C’est le groupement Eiffage qui a été choisi. Il est entouré à la maîtrise d’oeuvre du cabinet d’architectes AAMCO (Villeurbanne), et parmi les bureaux d’études, les cuisinistes Arwytec (Paris 11ème) et IMR (Chirens-Isère). Ces derniers ont établi la liste des équipements à acheter, et parmi ceux-ci, il y a du Charvet et du Frima. La nouvelle cuisine va être construite, quartier Saint-Jean, à proximité du périphérique sur une surface